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Flanerie dans Les Elegants



 

Cette balade vous fera découvrir les passages les plus luxueux de la capitale, du quartier Montorgueil, dans le premier arrondissement, jusqu’au boulevard des Italiens. Avis aux amateurs de boutiques de livres anciens, de galeries d’art et d’atmosphères fastueuses !



Pour s’y rendre : Nous vous proposons de commencer cette balade par le passage du Grand-Cerf  situé dans le deuxième arrondissement. Descendez au métro Etienne Marcel. Remontez la rue Saint-Denis. L’entrée du passage se trouve sur votre gauche au numéro 145.

En pénétrant dans ce passage, vous serez frappé par sa clarté et l’effet saisissant que provoque la hauteur (la plus importante de tous les passages parisiens), sensation accentuée par sa relative étroitesse. En levant la tête, vous apercevrez les balcons fleuris des chanceux qui possèdent des appartements au-dessus de la verrière.
De nombreuses boutiques (objets de décoration, brocantes, bijoux…) permettront de satisfaire vos envies d’achats. Parmi elles, nous avons particulièrement apprécié « Umaé », design ethnique garanti commerce équitable, ou encore « Eric et Lydie », petit magasin à la vitrine colorée, qui propose de jolis bijoux et accessoires de mode
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Pour s’y rendre : En sortant du passage du Grand-Cerf, remontez la rue Tiquetonne, traversez la rue Etienne Marcel puis empruntez la rue Jean-Jacques Rousseau. L’entrée de la galerie se trouve au n° 19.

La galerie possède un charme particulier grâce au luxe raffiné et au calme qui s’y déploient, même si, comme vous le constaterez, sa splendeur s’est un peu ternie.
Amusez-vous à y observez les détails néo-classiques : pilastres, frise de palmettes, toiles marouflées du plafond. Vous pourrez aussi contempler les vitrines de nombreuses boutiques très élégantes (ameublement,  décoration, galeries d'art…).
Au n° 36, vous pourrez admirer l’atelier de Christian Louboutin, créateur de souliers, qui chausse, entre autres Caroline de Hanovre, Catherine Deneuve ou Tina Turner.
Notez aussi la présence de l’éditeur milanais Franco Maria Ricci, spécialisé dans les beaux livres d’Histoire de l’art. Vous pourrez également vous attarder sur la vitrine pittoresque d’un luthier au numéro 17. Enfin ne manquez pas le restaurant Véro-Dodat au numéro 19 où vous pourrez déguster une andouillette ou  une truite saumonée pochée en choucroute sauce au pamplemousse ! Ce restaurant pratique des prix tout à fait raisonnables et il est recommandé par de nombreux guides, alors pourquoi se priver…
Parmi les boutiques disparues aujourd’hui, au numéro 38, on comptait le fameux magasin d’estampes et de gravures «Aubert», qui imprimait et vendait les journaux « Le Charivari » et « La Caricature » et qui a exposé les dessins de Gavarni, Daumier, Henri Monnier, Traviès ou encore Decamp
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Pour s’y rendre : Maintenant, direction galerie Vivienne! Sortez de la galerie Vérot-Dodat côté rue du Bouloi et empruntez la rue Croix des Petits Champs jusqu'à la place des Victoires. Profitez en pour admirer cette place dessinée à la fin du 17ème siècle par Jules Hardouin Mansart. Il s’agit de la première  véritable place royale, c'est-à-dire conçue comme un écrin pour une statue, ici celle de Louis XIV. Puis sur votre gauche, prenez la rue des Petits Champs. L’entrée de la galerie Vivienne se trouve au n° 4.

Cette galerie a la réputation d’être la plus belle, la plus élégante et la plus prestigieuse des galeries.
Pour la petite histoire, du côté rue des Petits Champs, la galerie se termine par une vaste salle rectangulaire, surmontée d’une verrière monumentale, d’où s’élève un bel escalier suspendu menant autrefois à l’appartement de l’ex-bagnard Vidocq…
De nombreuses boutiques vous permettront de passer un moment agréable :
Parmi elles l’épicerie «Legrand filles et fils», la galerie d’art «Martine Moisan» ou encore le salon de thé «A  priori thé» où nous vous invitons à faire une halte avant de visiter la galerie Colbert.
Prenez aussi un instant pour flâner à la recherche d’un livre dans la célèbre librairie «D et F Jousseaume» qui propose aussi de jolies cartes postales de Paris.


Pour s’y rendre : difficile de se perdre : les entrées de la galerie Vivienne et de la galerie Colbert se trouvent dans la même rue à une vingtaine de mètres sur le même trottoir !

Cette galerie a été rénovée récemment et il se peut que vous lui trouviez moins d’authenticité et de charme que la galerie Vivienne. Vous pourrez toutefois vous délecter de la richesse de l’architecture et du décor (magnifique rotonde de 15 mètres de diamètre, arcades en plein cintre vitrées, peintures de candélabres, colonnes néo-classiques…).
Les lieux sont dédiés à la recherche en Histoire de l’art (présence de l’Institut National d’Histoire de l’Art ou encore de l’Institut National du Patrimoine) et contiennent très peu de commerces. On y trouve toutefois le fameux restaurant « Le Grand Colbert » qui offre une atmosphère en accord avec celle de la galerie pour déguster un repas (service non-stop de 12h à 1h du matin) ou goûter à la spécialité de « vrai chocolat chaud ».
La galerie contient aussi une salle d’exposition, la salle Roberto Longhi (du nom du célèbre historien de l’art italien du 20ème siècle). Du 11 mai au 9 juillet 2006, vous pourrez y visiter l’exposition consacrée aux critiques d’art et collectionneurs, Roger Marx et Claude Roger-Marx.


La balade est terminée ! Vous pouvez récupérer le métro à la station Bourse (ligne 3) en remontant la rue Vivienne ou allez vous détendre sur les bancs des jardins du Palais-Royal qui se trouvent à deux pas de la Galerie Colbert.


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