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galerie colbert

 

6, rue des Petits-Champs et
4, rue Vivienne, 75002 paris
Métro Bourse
Ouverte tous les jours, sans interruption

 

Historique

 

Cette galerie a été construite en 1826 sur l’emplacement de l’Hôtel Colbert, édifié sur les  plans de Le Vau au 17ème siècle.
Les promoteurs, alléchés par la réussite de la  galerie Vivienne voisine, rachètent cet hôtel à l’État et confient la réalisation de la galerie à J. Billaud. La rue Vivienne est alors la rue de la mode, du luxe et de l’élégance où tissus, vêtements et accessoires s’exposent au regard des parisiennes.
La galerie Colbert n’atteint toutefois jamais le succès de sa rivale, la galerie Vivienne. Peu à peu, la désaffection gagne les lieux.
En 1859, la galerie est léguée à l'Institut de France et quasiment laissée à l'abandon. Elle échappe de peu à la démolition et est réinscrite à l'Inventaire des Monuments Historiques en 1974, après en avoir été retirée 48 années auparavant. Le public n'y a plus accès à partir de 1975. Rachetée par la Bibliothèque Nationale, elle est rénovée en 1986 par l’architecte L. Blanchet dans un esprit proche de son état d’origine.
Cette galerie est aujourd’hui un lieu important de la recherche scientifique en Histoire de l’art. L’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) et l’Institut National du Patrimoine (INP) y sont installés.


Architecture
et décoration



J. Billaud a conçu cette galerie dans un esprit néo-pompéien avec une vaste rotonde éclairée par un dôme de verre.
Au centre, il fit placer un candélabre en bronze portant une couronne de sept globes de cristal, éclairés au gaz, qu’on appela le «cocotier lumineux».
Aujourd’hui disparue, cette sculpture a été remplacée par une statue de 1822 exécutée par Charles-François Lebœuf, dit Nanteuil.  Elle représente Eurydice, l'épouse d'Orphée qui, poursuivie par les assiduités d'Aristée, dieu des jardins, va mourir piquée par un serpent. Un exemplaire en marbre de cette statue est exposé au Musée du Louvre.
Les verrières ont été remplacées par des matériaux modernes et la galerie, ornée de motifs polychromes, est bordée de demi-colonnes en faux marbre. En levant la tête en sortant du côté de la rue des Petits Champs, on aperçoit une peinture représentant Colbert favorisant le Commerce.