passage du grand-cerf

Situé au cœur du quartier commerçant Montorgueil, ce passage a été entièrement reconstruit en 1989. Son inscription à l’Inventaire des Monuments Historiques a permis une restauration dans l’esprit d’origine.
Édifié aux alentours de 1835, il porte le nom d’une ancienne hôtellerie, établie à cet emplacement avant la révolution. Ce lieu servait, au 19ème siècle, de terminus aux diligences des messageries royales qui desservaient les provinces de l’est. Le nom du maître d’œuvre de ce passage reste inconnu à ce jour. 

Long de 120 mètres et large de 4 mètres, ce passage est composé de trois étages. L’étage intermédiaire a pu être entièrement vitré grâce à l’emploi de structures métalliques. Ainsi la verrière atteint une hauteur de 11,80 mètres, ce qui en fait le passage le plus haut de Paris. Cette hauteur a nécessité l’installation de passerelles transversales au niveau du troisième étage. Aux extrémités du passage, deux verrières ont été construites. La décoration reste simple même si certains détails laissent deviner une influence néo- classique comme les corniches moulurées, les plafonds à caissons ou encore les deux nymphes flanquées sur les côtés de l’emplacement d’une horloge aujourd’hui disparue.